C'est dans l'extrême Nord-Ouest des États-Unis, battu par les vagues furieuses du Pacifique, que s'étend le parc national Olympique ("Olympic" en version originale). Il s'étire sur 200 kilomètres de côtes et s'étend vers l'intérieur des terres de l'État de Washington : en tout, plus de 3 700 km² de terres, du littoral jusqu'à de luxuriantes forêts au pied du mont Olympe. Dans cette région qui jouxte la frontière canadienne, de vastes pans d'une nature sauvage ont pu être préservés. La forêt humide de Hoh, à l'ouest du parc, est un garde-manger inépuisable pour les wapitis de Roosevelt – les plus grands cervidés d'Amérique du Nord – ou les écureuils de Douglas. Dans les ruisseaux et les torrents s'ébattent les saumons argentés, proies préférées des loutres de rivière. Et les fonds qui bordent la péninsule Olympic abritent une forêt sous-marine de kelp, de gigantesques étoiles de mer, des otaries de Steller ou des phoques, guettés par les redoutables orques.